Livret : Henri Meilhac et Ludovic Haléry
Création de la version en 4 actes au Théâtre des variétés à Paris le 25 septembre 1873
« Le public n’aime que les noms connus »
La vie parisienne sera le point culminant du festival. Dans cette œuvre joyeuse, où l’ambiance est à la fête, on retrouve des dandys désœuvrés, des touristes floués, des domestiques déguisés… C’est en quelque sorte une satire d’une tranche de la société vouée au paraître et à l’éphémère. Un pur divertissement!
L’œuvre est d’abord créée en cinq actes au début de la saison 1866-1867 du Théâtre des Bouffes-Parisiens. Il s’agit du 66e ouvrage lyrique d’Offenbach, composé alors qu’il était au faîte de sa gloire. Il est donc en très bonne posture pour dépeindre au grand jour, avec l’aide de ses librettistes, des tableaux réjouissants de la vie parisienne en n’omettant pas quelques parodies, références et pieds de nez à la société à la mode. Le metteur en scène Jean-Romain Vesperini, à l’instar d’Offenbach qui proposait un opéra moderne, situe l’action dans le Paris chic et branché des années 80!
Pour interpréter les nombreux personnages, nous retrouverons avec plaisir des artistes qui ont marqué la dernière édition du Festival d’opéra de Québec, des chanteurs d’ici que nous chérissons, de jeunes talents irrésistibles et de solides pointures internationales. On retrouvera bien entendu, l’Orchestre symphonique de Québec, le Chœur de l’Opéra de Québec et des danseurs. Une joyeuse distribution qui vous en mettra plein la vue et les oreilles!
Avec le Chœur de l’Opéra de Québec et l’Orchestre symphonique de Québec
Argument
Gardefeu et Bobinet se désolent de la perte de Métella dont ils sont tous deux amoureux. Gardefeu décide alors de se faire passer pour un employé du Grand-Hôtel afin d’accueillir et de guider dans Paris, le baron et la baronne Gondremarck venus profiter des plaisirs de Paris. Espérant séduire la baronne, Gardefeu organise un dîner où ses domestiques jouent des personnages de haut rang, à l’instar de Gabrielle, promue veuve d’un colonel. Un riche Brésilien se joint à la bande. Le scénario se répétera au cours d’une fête chez Bobinet. Au dernier acte, c’est au tour du Brésilien — amoureux de Gabrielle — d’organiser un souper dans un grand restaurant. Gondremark doit y retrouver Métella qu’il drague. Celle-ci arrive avec une mystérieuse amie qui n’est autre que la baronne. Tous les masques tombent, l’ambiance est au pardon et à la célébration de la Ville Lumière.
Libretto: Henri Meilhac and Ludovic Haléry
Premiere of the 4-act version at the Théâtre des variétés, Paris, September 25, 1873
“The public only likes well-known names”
La vie parisienne will be the highlight of the festival. In this joyful and festive operetta, we find idle dandies, ripped-off tourists, servants in disguise… In a way, it’s the satire of a segment of society devoted to appearances and the ephemeral. It is a pure entertainment!
The operetta was first performed in five acts at the beginning of the 1866-1867 season at the Théâtre des Bouffes-Parisiens. It was Offenbach’s 66th opera, written at the peak of his fame. With the help of his librettists, Offenbach is in an excellent position to depict, in broad daylight, the delightful joys of parisian life, while including a few tasty parodies, references and jibes at fashionable society. Like Offenbach’s modern opera, director Jean-Romain Vesperini sets the action in the chic, trendy Paris of the 80s!
To interpret the numerous characters, we’re delighted to welcome back the artists who made their mark at last year’s Festival d’opéra de Québec, as well as local singers we cherish, irresistible young talents and solid international names. Of course, the Orchestre symphonique de Québec, the Chœur de l’Opéra de Québec and dancers will also be on hand. It’s a joyous cast that is sure to delight your eyes and ears!
With the Opéra de Québec Chorus and the Orchestre symphonique de Québec
Argument
Gardefeu and Bobinet mourn the loss of Métella, with whom they are both in love. Gardefeu decides to pose as an employee of the Grand-Hôtel to welcome and guide the Baron and Baroness Gondremarck, who have come to enjoy the pleasures of Paris. Hoping to seduce the Baroness, Gardefeu organizes a dinner party where his servants play high-ranking characters, such as Gabrielle, the widow of a colonel. A wealthy Brazilian joins the party. The scenario is repeated at a party at Bobinet’s house. In the last act, it’s the Brazilian’s turn – in love with Gabrielle – to organize a dinner party in a grand restaurant. Gondremark is to meet up with Métella, whom he has been flirting with. She arrives with a mysterious friend, none other than the Baroness. All masks come off, and the mood is one of forgiveness and celebration of la Ville Lumière, the City of Light.