De Francis Poulenc
D’après un monologue de Jean Cocteau
Cette année, la coproduction avec Jeunesses Musicales Canada présente un programme double où la comédie cède la place au drame humain. La voix humaine de Poulenc prend un sens quasi vériste, alors qu’une rupture amoureuse se trame à travers les propos banals d’un échange téléphonique. Dans ce monologue douloureux, une femme, incarnée par la soprano innue Elisabeth St-Gelais, tente de parler à son amant et met doucement à nu sa tristesse et sa douleur d’être ainsi abandonnée au téléphone.
Je chante la nuit et autres mélodies
En première partie, Olivier Bergeron, baryton, présente une sélection de mélodies françaises, où la légèreté s’oppose à la tragédie lyrique de la seconde partie. C’est ainsi que les airs d’opérettes françaises s’unissent à La voix humaine de Poulenc, pour former un tout riche, audacieux et contrastant.